Une quinzaine de moutons pour les Deffaux
Philippe Deffaux et sa femme Jocelyne élèvent plus de 200 brebis. Ils participent pour la première fois au Concours ovins de Forges-les-Eaux ce 1er juin. Une nouvelle étape.
Philippe Deffaux et sa femme Jocelyne élèvent plus de 200 brebis. Ils participent pour la première fois au Concours ovins de Forges-les-Eaux ce 1er juin. Une nouvelle étape.
Installé à Sainte-Croix-sur-Buchy, ce couple d’éleveurs a un cheptel de 220 brebis allaitantes. « Nous avons choisi d’élever deux races, la suffolk, très connue, et la charmoise, assez peu rencontrée chez nous, puisqu’elle est principalement implantée dans la Vienne et les Deux-Sèvres. Elle est de petit gabarit, dotée à la fois d’une excellente conformation bouchère et d’une très bonne rusticité. Elle comporte très peu d’os, et a donc un rendement supérieur », explique Phillipe Deffaux, boucher aujourd’hui à la retraite, passionné d’élevage ovin. qui a commencé son cheptel il y a 30 ans avec 20 brebis. « Je vise le classement U. C’est beaucoup de travail dans la conduite du troupeau pour arriver à ce que je souhaite ». Sa femme l’a rejoint il y a quelque temps dans cette activité secondaire, ce qui leur permet de trouver du temps pour participer à des concours. Forges sera leur premier grand concours. « Nous présenterons une quinzaine d’animaux dont deux béliers ».
Plusieurs débouchés et un marché tendu
« Nos animaux se retrouvent principalement sur les étals des boucheries, via un marché de gré à gré, mais ils sont aussi de plus en plus souvent demandés en écopâturage, que ce soit par des agriculteurs, des particuliers ou des collectivités. Et puis nous vendons aussi des reproducteurs », précise-t-il. Et la demande est forte, le marché tendu car il manque des animaux. « Nous constatons aussi que de plus en plus d’éleveurs arrêtent leur activité, les gens partent à la retraite et peu sont remplacés », souligne Jocelyne Deffaux. Seul regret, depuis la fermeture de l’abattoir de Forges, « nous sommes à nouveau contraints de faire beaucoup de route pour aller au Trait », reconnaît l’éleveur qui aurait bien aimé que cet outil d’abattage reste à disposition près de chez lui.•