Semences : la filière recrute
La filière semences connaît actuellement des difficultés de recrutement qui pourraient compromettre
son avenir. Pourtant, elle offre de réelles opportunités pour un éventail de métiers variés répartis sur tout le territoire.
La filière semences connaît actuellement des difficultés de recrutement qui pourraient compromettre
son avenir. Pourtant, elle offre de réelles opportunités pour un éventail de métiers variés répartis sur tout le territoire.

La France est le premier exportateur mondial de semences et dégage un excédent commercial d’un milliard d’euros. Pourtant, les entreprises ne trouvent pas la main-d’œuvre nécessaire pour assurer la pérennité et le développement de leurs activités. Les responsables professionnels de l’interprofession semences et plants (Semae) s’en sont inquiétés le 3 octobre devant la presse. Au champ, comme à l’usine, de nombreuses offres d’emploi ne trouvent pas de candidats, en dépit de ses atouts. L’activité est répartie sur l’ensemble du territoire, même si elle est plus concentrée dans les Pays de la Loire et dans le Sud-Ouest, et elle offre une gamme de métiers variés, aussi bien dans les exploitations agricoles pour accompagner les agriculteurs, que dans les entreprises tant dans la sélection des variétés que dans le marketing pour vendre les semences. La filière emploie environ 17 000 personnes.