Spécial Sia
Renouer avec l’alimentation
Cette 60e édition du Salon international de l’agriculture est placée sous le signe de la rééducation à l’alimentation pour que le citoyen devienne un consommateur averti, qu’il reconnaisse l’agriculture française dans son acte d’achat. Pour les représentants professionnels et élus qui se sont exprimés lors de l’inauguration du Pavillon normand, ce gros travail de communication est une évidence. Les producteurs, présents sur le stand de la Normandie durant toute la semaine s’y sont employés.
Cette 60e édition du Salon international de l’agriculture est placée sous le signe de la rééducation à l’alimentation pour que le citoyen devienne un consommateur averti, qu’il reconnaisse l’agriculture française dans son acte d’achat. Pour les représentants professionnels et élus qui se sont exprimés lors de l’inauguration du Pavillon normand, ce gros travail de communication est une évidence. Les producteurs, présents sur le stand de la Normandie durant toute la semaine s’y sont employés.










Hervé Morin s’est félicité de voir les cinq départements être réunis sous la bannière normande.
« Notre devoir est d’expliquer que si chaque consommateur accepte de mettre quelques centimes de plus quand il fait ses courses, il a un incroyable impact sur la qualité des produits et l’avenir de l’agriculture française », a déclaré Sébastien Windsor, peu convaincu par le fameux prix plancher. « Je crois qu’il vaut mieux convaincre le consommateur à acheter au juste prix ».
« La crise agricole, tout le monde l’a vu arriver avec les panneaux des communes à l’envers. Cela aurait dû être un signal. Aujourd’hui, le point commun entre tous les agriculteurs, c’est la nécessité que soit reconnu leur rôle de production. Ils veulent de la considération », ajoute le président de la Région Normandie, qui ne croit pas non plus au prix plancher : « le prix plancher c’est l’Union soviétique. C’est la disparition de l’agriculture française. Comment peut-on proposer un prix plancher quand chaque région à des conditions de production différentes et quand 40 % des produits français partent à l’étranger. Il faut arrêter de raconter des histoires qui sont un non-sens économique. » •