Manifestation
Appel à manifester le 8 février à Paris
À l’appel de plusieurs fédérations, dont la FNSEA 76, les agriculteurs sont invités à se mobiliser le 8 février prochain à Paris. Autour du slogan “Macron liquide l’agriculture“, c’est bien l’avenir de la sécurité alimentaire de la France et de l’Europe qui sera au cœur de la manifestation.
À l’appel de plusieurs fédérations, dont la FNSEA 76, les agriculteurs sont invités à se mobiliser le 8 février prochain à Paris. Autour du slogan “Macron liquide l’agriculture“, c’est bien l’avenir de la sécurité alimentaire de la France et de l’Europe qui sera au cœur de la manifestation.
La récente décision de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) visant à interdire l’enrobage des semences de betteraves avec des néonicotinoïdes a suscité d’importantes réactions dans la filière betteraves. Entre indignation et incompréhension, les planteurs de betteraves regrettent cette décision qui met à mal toute une filière, sans que celle-ci ait eu le temps de trouver des alternatives efficaces. Mais bien au-delà des problématiques de la seule filière betteraves, c’est la remise en cause quotidienne des moyens de production (ZNT, nitrates, énergie, NNI, engrais, éco-régime, retour de la jachère dans la nouvelle Pac…) qui cristallise le mécontentement agricole.
Unité syndicale
En réaction, la FNSEA Grand bassin parisien, la Confédération générale des planteurs de betteraves (CGB) et plusieurs fédérations départementales des Jeunes agriculteurs (JA) ont appelé les agriculteurs à manifester afin de « dire stop à la liquidation de l’agriculture ». Un grand rassemblement est ainsi prévu le mardi 8 février à Paris sous le slogan “Macron liquide l’agriculture”.
“Pas d’interdiction sans solution”
En lançant ce mot d’ordre d’envergure nationale, les organisateurs veulent réaffirmer au plus haut sommet de l’État que la souveraineté alimentaire nationale passe par une agriculture de production et, de fait, par la capacité des agriculteurs européens à produire.
Plus que jamais, le mot d’ordre “Pas d’interdiction sans solution” doit être appliqué pour que les agriculteurs soient en mesure d’offrir aux consommateurs, une alimentation de qualité, en proximité. Alors que les importations de denrées alimentaires frôlent déjà les 50 %, il y urgence à redonner aux producteurs français les moyens de production dont ils ont besoin.
Le gouvernement, comme il souhaite le faire avec de nombreux secteurs économiques, doit porter une politique ambitieuse pour son agriculture. Il en va de la survie des agriculteurs, de la pérennité de l’aval des filières, et finalement, de souveraineté alimentaire de la France et de stabilité sociale du pays. •