Castration des porcelets : Culture viande propose une plus-value de 2 ct d'euro/kg

En pleines négociations entre éleveurs et abatteurs, Culture ciande (syndicat qui fédère les entreprises françaises, privées et coopératives, du secteur de la viande bovine, porcine, ovine et caprine) propose, dans un communiqué du 8 décembre, que les abattoirs versent « une plus-value de 2 ct d'euro/kg pour la prise en charge du coût de la castration des porcelets mâles sous anesthésie ». La castration à vif des porcelets sera interdite au 1er janvier 2022 ; les éleveurs souhaitant poursuivre cette opération devront assurer l'anesthésie et l'analgésie des animaux. La fédération de l'abattage-découpe estime que sa proposition permettra de verser « plus de 15 millions d'euros » aux éleveurs, « conformément aux engagements pris lors de la réunion de la filière porcine le 19 octobre dernier en présence du ministre de l'Agriculture ». Le montant de la plus-value proposée est « supérieur à l'évaluation du coût de cette opération réalisée par l'Ifip (Institut du porc) », affirme Culture viande. Il est toutefois largement inférieur à la demande de la FNP (éleveurs de porcs, FNSEA), qui chiffre le surcoût à 13 ct d'euro/kg. Quant aux porcs mâles entiers, Culture viande propose qu'ils restent soumis à une pénalité de 23 ct d'euro/kg, comme c'est déjà le cas dans la « grille actuelle de qualité ». Une position là aussi éloignée de celle de l'amont (CRP de Bretagne), qui revendique que le mâle entier devienne la nouvelle référence.