La France, faible consommatrice d'antibiotiques en élevage bovin et porcin
Rapportée au cheptel, la France a « consommé » peu d'antibiotiques en élevage par rapport à ses voisins européens entre 2011 et 2014.

Les cheptels de bovins et de porcins donnent en effet une image assez représentative de « la puissance » de la production animale d'un pays et « sont ceux sur lesquels les interventions vétérinaires sont les plus nombreuses », selon le Centre d'expertise européen de l'emploi et de la qualification des auxiliaires vétérinaires. La France a également diminué ses ventes d'antibiotiques durant la même période, même si, comme le constatait un rapport du Conseil général de l'alimentation, de l'agriculture et des espaces ruraux (CGAAER), une légère hausse des ventes a pu être observée en 2014 en lien avec l'arrêt de certaines molécules (effet de stockage). En Pologne, dont l'élevage commence à prendre une place croissante dans les échanges européens, les ventes, signe de la consommation, restent encore à un bas niveau, du moins selon les chiffres 2014. Par contre, l'Espagne apparaît comme une grande consommatrice d'antibiotiques, avec une hausse régulière chaque année de 2011 à 2014. Le Royaume-Uni suivrait la même tendance que l'Espagne, dans des proportions moindres. Par contre, les Pays-Bas présentent, comme la France, une baisse régulière des ventes d'antibiotiques, tout comme la Belgique. Au Portugal, les ventes resteraient globalement stables.