Viticulture
« C’est un pari, je le fais aussi pour mes enfants »
Pour Amandine de Dormael, planter des vignes était depuis longtemps dans un coin de sa tête.
Pour Amandine de Dormael, planter des vignes était depuis longtemps dans un coin de sa tête.
Cette ingénieure agricole de 44 ans a commencé sa carrière professionnelle sur Paris, dans le secteur bancaire. Durant sa 5e année d’études, elle a fait un stage en viticulture, près de Montpellier. Chez elle, la crise sanitaire du Covid a été un élément déclencheur. Sa volonté de changer de vie et de revenir à la terre s’est concrétisée en 2021.
« Je suis revenue avec ma famille sur la propriété familiale, à la Poterie-Cap-d’Antifer, avec le projet de planter des vignes et d’aller jusqu’à la vinification. Avec le changement climatique, la Normandie devient un territoire propice aux vignes. Dans 15 ans, elle sera une région viticole. C’est un pari. Je le fais aussi pour mes enfants ».