18es Ovinpiades au Salon de l’agriculture : Romain Vivier, meilleur berger de France
C’est une première pour la Normandie. Romain Vivier, élève au lycée agricole d’Yvetot, a remporté le titre de meilleur berger de France devant 39 autres concurrents lors des Ovinpiades qui ont eu lieu samedi 25 février au Salon international de l’agriculture. Une fierté pour son formateur, Charles Pillet, et ses parents, éleveurs près du Havre.
C’est une première pour la Normandie. Romain Vivier, élève au lycée agricole d’Yvetot, a remporté le titre de meilleur berger de France devant 39 autres concurrents lors des Ovinpiades qui ont eu lieu samedi 25 février au Salon international de l’agriculture. Une fierté pour son formateur, Charles Pillet, et ses parents, éleveurs près du Havre.







« C’est fou ! », s’exclamait Charles Pillet, enseignant de zootechnie et animateur Inn’Ovin dans les régions Normandie et Hauts-de-France, à l’annonce des résultats des 18es Ovinpiades au Salon international de l’agriculture (Sia) samedi 25 février. Et pour cause, un des quatre jeunes, qu’il a suivis et accompagnés, monte sur la plus haute marche du podium. À 17 ans, Romain Vivier, élève en première générale scientifique, option agronomie économie et territoire au lycée agricole d’Yvetot, a été sacré meilleur berger de France.
Du travail et de la rigueur
« C’est une première pour la Normandie », assure Charles Pillet, en poste au lycée depuis sept ans, et très « fier » du résultat de Romain Vivier. « C’est le fruit de son travail, de sa rigueur », complète-t-il. Effectivement, il a passé de nombreuses heures à s’entraîner, à travailler pour décrocher les sélections départementales puis régionales, jusqu’au titre suprême. « C’est une belle récompense », lâche le nouveau meilleur berger de France, très humblement. Et s’il a la passion des animaux, il la doit « à mes parents », précise-t-il directement. Des parents installés avec des veaux et moutons, principalement d’Île-de-France, dans la région du Havre.
Garder son sang-froid
La tête sur les épaules, il a su garder son sang-froid sur l’ensemble de la compétition. Les épreuves alliant théorie et pratique portaient sur l’évaluation de l’état d’engraissement et le poids des agneaux de boucherie, le choix d’un bélier, le parage des onglons, le tri de brebis avec lecture de boucles électroniques, la manipulation et l’évaluation de l’état corporel, le quizz et la reconnaissance des races. La maîtrise de soi, la ténacité, la force, la rapidité, la combativité, la technicité, ou encore la motivation sont les qualités nécessaires pour remporter ces Ovinpiades.
Une brebis en cadeau
La suite de sa formation n’est pas encore définie. « Je suis partie dans la voie générale pour ne pas me spécifier trop vite », avance Romain Vivier. Mais nul doute qu’il poursuivra dans une voie agricole qui lui permettra de chausser les bottes et d’être au milieu des brebis. « Il y a plusieurs manières de s’impliquer dans la filière », conclut-il. Il repart avec les bras chargés de cadeaux et une brebis de race Île-de-France, race déjà présente dans l’élevage familial. •
Classement des autres Normands
- Amandine Grouas de Nocé dans le Perche arrive à la 13e position. Étudiante en BTS productions animales à l’Agrocampus des 2 vallées (Vendôme), elle concourrait pour le Centre Val-de-Loire.
- Victor Deparis, originaire de Saint-Martin-en-Campagne, en première générale option agronomie économie et territoire au lycée agricole d’Yvetot se classe 15e.
- Caliste Mansuy, de Pitres (Eure), se classe à la 22e place. Étudiante en BTS productions animales à la Bergerie nationale de Rambouillet, elle représentait l’Île-de-France.