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Le Grand Est lance une société d’investissement dédiée aux énergies renouvelables

Cette structure inédite doit permettre de financer sous forme de prêts, une cinquantaine de projets liés aux énergies renouvelables : éolien, méthanisation, biogaz mais aussi photovoltaïque ou agrocarburants. 

Cette structure inédite doit permettre de financer sous forme de prêts, une cinquantaine de projets liés aux énergies  renouvelables : éolien, méthanisation, biogaz mais aussi  photovoltaïque ou agrocarburants.
« L’intervention de cette société joue en quelque sorte un rôle de caution pour le porteur de projet qui peut ensuite aller frapper à la porte des banques privées pour permettre de lever des fonds complémentaires », détaille Pascale Gaillot.
© Conseil régional Grand Est

La région Grand Est fait un pas de plus vers le développement des énergies renouvelables sur son territoire. Déjà pionnière et leader en matière d’installation de méthaniseurs, elle affiche sa volonté d’actionner un nouveau levier pour parvenir à l’un des objectifs qu’elle s’est fixée : faire de la région un territoire à énergie positive et bas carbone d’ici à 2050.

Pour y parvenir, la collectivité vient de créer sa propre société d’investissement spécialisée dans les énergies renouvelables. « On a constaté en Grand Est que certains projets en énergies renouvelables n’arrivaient pas à réunir le tour de table financier, expose Pascale Gaillot, vice-présidente du Conseil régional, présidente de la commission Environnement. On a décidé de monter une structure dont on n’a pas encore déterminé la forme juridique, pour leur permettre d’y arriver. » La Région devrait injecter une dizaine de millions d’euros sur cinq ans, avec un plafonnement à hauteur de 60 %. Autre intérêt d’une telle structure : contrairement à d’autres sociétés d’investissement qui existent déjà dans la région, la faisabilité du projet ne serait pas conditionnée à la rentabilité ou à une durée de retour sur investissement. « L’idée est de calibrer cette société d’investissement à la taille et aux exigences d’un projet ENR qui nécessite beaucoup de capitaux au départ, en phase de développement, sur une durée plus longue qu’un investissement industriel classique ».

Une garantie

De quoi motiver des coinvestisseurs et apporter une garantie. « L’intervention de cette société joue en quelque sorte un rôle de caution pour le porteur de projet qui peut ensuite aller frapper à la porte des banques privées pour permettre de lever des fonds complémentaires », détaille l’élue. Mais alors qui peut prétendre à ce type de financement ? L’idée serait d’accompagner, après avis d’une commission technique, une cinquantaine de projets dans les cinq ans. Cette même société d’investissement prendrait également le relais du Conseil régional en participant au capital des sociétés d’économies mixtes déjà présentes dans certains départements de la région.

Un dispositif qui s’inscrit dans une stratégie globale d’encouragement au développement de la mobilité à faible émission. Le conseil régional a en effet décidé en décembre dernier de relever le montant des subventions pour les communautés de communes qui installeraient une station GNV (gaz naturel pour véhicule). Ce programme vise aussi à soutenir les transporteurs par une aide pouvant aller jusqu’à 20 000 euros par véhicule, pour ceux qui souhaitent investir dans les véhicules électriques ou roulant au GNV. De quoi encourager l’aval d’un secteur en forte expansion en Grand Est : celui de la méthanisation. La région compte actuellement 183 unités en fonctionnement. Avec un objectif de 264 d’ici à 2030. •

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