Le Gaec Hébert compte sur la formation pour monter son plan de biosécurité
Depuis juillet 2016, un plan de biosécurité doit être mis en place chez les détenteurs de volailles professionnels.

Jeanne Duclos est associée avec ses frères au sein du Gaec Hébert à Ambrumesnil.
Depuis juillet 2016, un plan de biosécurité doit être mis en place chez les détenteurs de volailles professionnels. Le Gaec est concerné car parmi les différents ateliers il y a un élevage de volailles de plein air avec vente directe aux professionnels. Avec l'actuelle crise d'influenza aviaire, la première chose qui a été faite est le confinement systématique des huit bandes. « Cela n'a pas posé de problèmes particuliers car nous avons les bâtiments qui permettent de rentrer tout le monde dans de bonnes conditions » précise Jeanne Prévost.
En 2016, les éleveurs de volailles ont reçu des courriers de la direction départementale de la protection des populations concernant le plan de biosécurité à mettre en place dans les deux ans à venir. Il s'agit de renforcer les mesures de protection physique et de fonctionnement sur les exploitations avicoles.
« L'arrêté ministériel nous oblige à suivre une formation sur la gestion de ce plan, sur les bonnes pratiques d'hygiène et la sensibilisation du personnel. Pour ma part, je vais suivre cette formation le 3 février prochain avec le GDMA. Deux salariés vont également suivre cette formation car je pense qu'il est important que tout le monde ait la même information. Cette formation d'une journée est prise en charge par Vivea ».
Beaucoup de choses exigées par le plan sont déjà faites au sein de cet atelier qui produit 50 000 volailles par an. « Nous avions été initiés lors de la première crise qui avait eu lieu en décembre 2015 dans le Sud-Ouest. Il n'y aura pas de gros travaux ou d'aménagements à réaliser car il y a déjà une aire de lavage bétonnée et un SAS sanitaire, seulement le lave-mains à installer dans ce dernier. Des pédiluves ont été installés à l'entrée des bâtiments. Nous allons devoir mettre en place un plan de circulation sur l'exploitation qui délimite la zone publique de la zone professionnelle et de l'unité de production. Je sais que nous sommes maintenant obligés de déclarer la mise en place des volailles en plus de l'enregistrement de l'origine et de la destination. Il n'y aura pas de contraintes énormes mais plus d'enregistrements des pratiques : la lutte contre les nuisibles, notre protocole de nettoyage et de désinfection des locaux, la gestion des flux des volailles, du matériel, des intrants, des produits et sous-produits animaux...J'attends la formation pour en savoir plus ».
Pour suivre une formation, contacter le GDMA 76 au 02.35.60.61.60.
L'intégralité de l'article en page 3 de l'Union agricole du 19 janvier 2017