Santé animale
IAHP : le niveau de risque s’accentue
Le niveau de risque de l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) a été relevé de “négligeable” à “modéré” en France via
un arrêté du 29 septembre.
Le niveau de risque de l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) a été relevé de “négligeable” à “modéré” en France via
un arrêté du 29 septembre.






En France, depuis la mi-juillet, 20 foyers en élevage ont été confirmés ( dont 18 depuis le 1er août) et 14 sur des oiseaux captifs (basses-cours, appelants, zoos…).
Près de 200 cas (ou groupes de cas) ont aussi été confirmés depuis cet été (une centaine depuis le 1er août) sur des oiseaux aquatiques (mouettes, goélands et fous de Bassan…) sur le littoral de la Manche et de l’Atlantique…
Des mesures de confinement et de limitation de mouvements sont déjà en place dans certaines zones françaises, en particulier pour la Seine-Maritime, sur la zone littorale entre Le Tréport et Paluel (Zone de contrôle temporaires – ZCT), autour de la Remuée et de la ville d’Eu (Zone de protection de 3 km – ZP) et Zone de surveillance de 10 km (ZS) (voir la liste des communes ZP, ZS et ZCT en page 15 de l’Union agricole n° 38 du 22 septembre 2022).
Zones humides
Le passage de la France au niveau de risque modéré impose, outre les mesures de biosécurité, la mise à l’abri ou la claustration des oiseaux dans les zones humides. Les communes en zones humides IAHP pour la Seine-Maritime sont énumérées dans l’encadré ci-dessous. Ci-contre apparaît la carte de la situation française indiquant les foyers confirmés du 25 août au 25 septembre publiée par la Plateforme d’épidémiosurveillance.
En Seine-Maritime certaines des communes concernées sont déjà incluses dans les périmètres de restriction.
Face à cette situation IAHP jamais connue, la protection des élevages est primordiale via l’application stricte des mesures de biosécurité. •
Arelaune-en-Seine ; Blangy-sur-Bresle ; Epretot ; Eu ; Fontaine-la-Mallet ; Gainneville ; Gonfreville-l’Orcher ; Gruchet-le-Valasse ; Harfleur ; Incheville ; La Cerlangue ; La Frenaye ; La Remuée ; La Trinité-du-Mont ; Le Havre ; Le Tréport ; Lillebonne ; Lintot ; Longroy ; Mélamare ; Monchaux-Soreng ; Montivilliers ; Norville ; Notre-Dame-de-Bliquetuit ; Octeville-sur-Mer ; Oudalle ; Petiville ; Ponts-et-Marais ; Port-Jérôme-sur-Seine ; Rieux ; Rives-en-Seine ; Rogerville ; Saint-Antoine-la-Forêt ; Saint-Aubin-Routot ; Saint-Jean-de-Folleville ; Saint-Laurent-de-Brèvedent ; Saint-Martin-du-Manoir ; Saint-Maurice-d’ételan ; Saint-Nicolas-de-la-Taille ; Saint-Romain-de-Colbosc ; Saint-Vigor-d’Ymonville ; Saint-Vincent-Cramesnil ; Sainte-Adresse ; Sandouville ; Tancarville ;
Vatteville-la-Rue.
- toute mortalité supérieure à 4 % (2 % pour les palmipèdes) au cours d’une journée, ou
mortalité en progression sur 2 jours suivant les seuils indiqués [dans l’annexe I du présent arrêté] ;
- toute baisse de la consommation d’eau ou d’aliment de plus de 50 % sur une journée
ou de plus de 25 % par jour sur 3 jours consécutifs ;
- toute chute de ponte de plus de 15 % sur une journée ou de plus de 5 % par jour sur 3 jours consécutifs.