Bednar : repousser les limites d’un semoir rapide

À la base, c’est un semoir purement TCS, un semoir rapide. Mais au fil des évolutions successives, Bednar a fait de ses Oméga, les parfaits représentants d’une gamme polyvalente : semis derrière labour, semis direct… en fonction des équipements choisis, il sera à l’aise dans toutes les modalités.
« Le semoir rapide a un peu l’image d’être limité en condition humide », reconnaît Gautier Deray, responsable commercial de Bednar pour le Nord-Est de la France. Il s’agissait d’en repousser les limites pour pouvoir semer un maximum d’hectares.
Deux gammes se distinguent. Les Oméga OO_L et leur simple cuve. Ils sont disponibles de 3 à 9 mètres de largeur de travail. La gamme OO_FL (semoir avec fertilisation), à deux ou trois cuves, permet de multiplier les applications. Elle va, quant à elle, de 4 à 9 mètres.
Cette gamme Oméga a la particularité d’avoir un outil de travail du sol à l’avant à disques. Des disques de 460 mm qui permettent une vitesse de rotation assez élevée pour bien affiner le sol. Leur disposition en X permet de maintenir la machine le plus droit possible et ainsi d’éviter la dérive dans les dévers. Précisons que chez Bednar, tous les outils traînés ont un suivi de sol automatique.

Quatre options à l’avant

Exclusivité de la marque : la possibilité d’y ajouter une troisième rangée de disques. Quatre options sont disponibles.
Première option : un disque affineur. Ce disque droit gaufré supplémentaire permet de casser la motte. « Il s’agit de la version plus vendue en France, précise Gautier Deray. Car la plus polyvalente ».
En lieu et place du disque gaufré, on peut aussi mettre un disque droit. Un disque ouvreur qui vient ouvrir le sillon de la rampe de semis et permet ainsi, quand les conditions sont favorables, de rendre l’Oméga adapté au semis direct.
Troisième option : le disque de fertilisation. Il permet d’avoir une deuxième rampe de semis et donc deux profondeurs différentes, deux flux d’air différents. De quoi notamment mettre un engrais en interrang pour éviter les brûlures.
Enfin, dernière option : une planche niveleuse pour venir encore mieux aplanir le sol.
Derrière, l’essieu possède des roues décalées. Cela va rendre la machine moins tirante et va surtout permettre de bien rappuyer la ligne de semis. De quoi repousser les limites du semoir rapide en conditions humides.
Les deux roues centrales du rouleau pneumatique se relèvent sur la route, conférant à la machine un comportement routier optimal. Ce qui permet aussi d’être homologué pour circuler avec la trémie pleine et d’éviter l’usure prématurée des deux roues centrales.
À l’avant comme à l’arrière, toutes les roues du semoir sont équipées de décrotteurs.

Une pression maximum sur la rampe de semis

La rampe de semis, fixée sur tous les semoirs Bednar, présente la caractéristique d’être montée sur un parallélogramme, pour un bon suivi de sol autant latéral que longitudinal. « Cela permet de garder une pression constante sur tous les éléments, quel que soit le dénivelé du sol. La pression se gère indépendamment de la profondeur. Ce sont des engins conçus pour aller vite, on peut aller jusqu’à 15, 16, voire 17 km/h, en fonction des conditions. D’où l’intérêt d’avoir une pression maximum sur la rampe de semis. »
Autre précision sur cette rampe : la possibilité de choisir entre deux distances interrangs, soit 12,5 ou 16,7 cm, en fonction des types de culture ou de la typologie de sol.
Enfin, en ce qui est des herses de recouvrement, elles peuvent être mises en trois positions : l’utilisateur peut les relever complètement, les laisser flottantes ou les mettre en position “agressive” pour recouvrir au maximum les sillons. Là encore, le semoir s’adapte à toutes les conditions. •