La filière laitière : deux poids, deux mesures ?
L'annonce en septembre du numéro un mondial laitier de se séparer de 9 % de sa collecte nationale était peut-être uniquement "l'arbre qui cache la forêt". Tirer en premier pour mieux saborder tout le travail réalisé depuis le discours de Rungis clôturant les États généraux de l'alimentation ! Il est loin ce temps-là, voire même révolu...
L'annonce en septembre du numéro un mondial laitier de se séparer de 9 % de sa collecte nationale était peut-être uniquement "l'arbre qui cache la forêt". Tirer en premier pour mieux saborder tout le travail réalisé depuis le discours de Rungis clôturant les États généraux de l'alimentation ! Il est loin ce temps-là, voire même révolu...

Aujourd'hui, au sein du Cniel*, la Fnil** refuse de reconnaître comme indicateur de référence l'indicateur prix de revient proposé par l'Idele selon une méthode commune aux filières bovins lait et viande. Dernier événement en date, les modalités d'actualisation des indicateurs coût de production travaillées par l'Institut de l'élevage ne sont pas admissibles pour la Fnil. Conclusion selon elle : pas d'indicateur de référence interprofessionnel pour les coûts de production. Une obligation légale pourtant ?
Deuxième essai : obtenir un ou des indicateurs de valorisation export puisque quatre litres de lait sur dix sont exportés. La réponse entendue à l'interprofession : "circulez, il n'y a rien à voir". Aucune valeur ne serait créée sur ces marchés ou bien aucune valeur ne doit revenir aux producteurs ? Conclusion selon la Fnil : pas d'indicateur de référence sur l'export.