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Charlier : l’innovation en mouvement

Dans la Marne, l’entreprise Charlier a su au fil du temps s’affirmer comme une référence en Champagne-Ardenne et au-delà pour ses charrues et aujourd’hui ses outils de travail du sol.

Dernière grosse nouveauté, la charrue hybride. Elle permet le déchaumage à 6-8 cm en sortie de moisson ou la destruction d’un couvert végétal au printemps, se posant en alternative mécanique aux herbicides. Après une rapide adaptation, elle autorise le labour à 18-20 cm, avant une implantation de colza pour rechercher du frais par exemple. « La charrue hybride répond à la demande de nombreux clients qui nous disaient “votre charrue déchaumeuse nous plaît bien mais elle ne fait que ça et ça nous oblige à avoir deux machines, une charrue classique, qui laboure à 18-20 cm, et une charrue déchaumeuse qui laboure très très peu profond à 6-8 cm” », explique Frédéric Charlier. « L’idée est donc venue de créer un corps de labour, d’avoir une machine qui allie les deux, d’où le nom hybride ». L’utilisateur configure son profil de sol grâce à un corps de labour spécifique et la possibilité de mettre ou non les rasettes, la gamme se décline de 6 à 8 corps portés avec l’option de griffes sous-soleuses escamotables. Cette innovation est le fruit d’une réflexion engagée avec des agriculteurs qui cherchaient une solution « intéressante en termes de budget ». C’est surtout une solution utile les années où la maîtrise des adventices demande de revenir au travail du sol. « Les bonnes vieilles méthodes ne sont pas à oublier » relève Frédéric Charlier.

Trois types d’approches agronomiques

Aujourd’hui, la nouvelle gamme des charrues hybrides permet un travail sur trois types d’approches agronomiques. Déchaumer à 6-8 cm, incorporer à 12-16 cm ou labourer à 18-22 cm ; « c’est désormais possible », souligne le dirigeant. 
Le fourreau de rasette est fixé au bâti par 3 vis. Ce système permet une désolidarisation rapide des rasettes sans déréglage de celles-ci. Il est alors très simple de passer d’une configuration de charrue traditionnelle à une charrue déchaumeuse. Chaque paire de rasettes est numérotée afin de s’assurer du bon ordre de remontage.
La tête d’attelage a été complètement redessinée afin de convenir aux engins de grande puissance, l’attelage est en triple chape pour une catégorie n° 4. Cette large tête offre une meilleure stabilité et contrôle.

Nouveau concept de versoir

La spécificité de la charrue hybride repose sur son tout nouveau concept de versoir alliant les avantages du versoir cylindrique et du versoir américain. Fort de son expérience en labours peu et très peu profond, Charlier a optimisé son versoir par l’ajout d’un coutre déflecteur sans boulons de fixations apparents.
En complément du corps de labour, une griffe sous-soleuses escamotable trouve sa place derrière le versoir afin d’apporter un travail de fissurage à - 5 cm ou - 10 cm par rapport au soc mais aussi de favoriser les remontées capillaires.
Le retournement de cette charrue est actionné par un vérin surdimensionné pour garantir une souplesse d’utilisation.
Le retournement est couplé avec le vérin de recentrage. Et afin d’ajuster au mieux le labour dans chaque configuration, le dévers de pointe tout comme la prise de raie sont hydrauliques, « ceci est l’assurance d’un parfait réglage quelle que soit la profondeur prédéfinie ».
L’automne dernier, Frédéric Charlier a présenté, sa gamme des destructeurs d’engrais verts couplant un rouleau frontal hacheur et des disques arrière gaufrés. L’utilisation de ce rouleau est modulable tant en configuration frontale que traînée et offre un réglage des disques gaufrés.
Le dirigeant de l’entreprise complète son offre par des outils de travail du sol (déchaumeur à disque et déchaumeur mixte, cultivateur, déchaumeur à paille, herse, vibroculteur…). « Avec cette nouvelle gamme d’outils de travail du sol, on se place sur un créneau de prix très ajusté pour être compétitif sur les charges de mécanisation. Notre discours est transparent avec une boutique en ligne (charlier.biz/boutique) qui permet d’établir un devis et de connaître exactement le prix du matériel », souligne Frédéric Charlier. •
 

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