Bednar : le cultivateur aux multiples utilisations
Avec le Versatill, le constructeur tchèque propose un appareil polyvalent. Ce cultivateur universel peut être configuré selon les différents travaux à réaliser : préparation du lit de semence, déchaumage superficiel ou même désherbage.
Avec le Versatill, le constructeur tchèque propose un appareil polyvalent. Ce cultivateur universel peut être configuré selon les différents travaux à réaliser : préparation du lit de semence, déchaumage superficiel ou même désherbage.

Il porte plutôt bien son nom. Avec le Versatill, le constructeur tchèque Bednar, vise surtout la polyvalence. Conçue en premier lieu pour la préparation du sol avant semis, cette gamme de cultivateurs universels à dents vibrantes convient tout aussi bien pour effectuer un déchaumage superficiel après les moissons que pour du désherbage mécanique. « Il peut être équipé à souhait, selon ses besoins, explique Gautier Deray, responsable commercial de la marque pour le Nord-Est de la France. Cela va permettre de quasiment l’utiliser toute l’année, aussi bien au printemps, à l’été, qu’en automne. »
En quelque sorte, le Versatill fait figure d’un vibroculteur revisité. Fini l’habituel petit châssis, place à un châssis renforcé qui le rend d’autant plus polyvalent. « L’idée est de permettre aux agriculteurs de l’amortir au mieux, en faisant un maximum d’hectares au cours de l’année », insiste Gautier Deray.
La gamme se compose de modèles portés, les VN_L, de 4 à 6 m de largeur de travail ou semi-portés (VN_O, de 6 à 7,5 m). Ils disposent de quatre rangées de dents vibrantes, avec un espacement de 15 cm. Celles-ci sont prolongées par des pointes droites ou des socs à ailettes. De quoi assurer un recouvrement total de la largeur de la machine.
Quant au modèle traîné, le Versatill VO Profi, celui-ci compte six rangées de dents avec un écartement de 17 cm, pour encore plus de polyvalence. On y retrouve les mêmes caractéristiques que sur le reste de la gamme, si ce n’est que le système de sécurité a été ici renforcé. Les dents de 70 x 12 ont été remplacées par des dents à ressort dotées d’une résistance de 250 kg à la pointe. De quoi intervenir dans les terres les plus dures.
De nombreux équipements
Ainsi le Versatill s’avère adapté à une pratique qui redevient populaire, le scalpage. Dans un contexte de réduction de l’utilisation des produits phytos, l’utiliser aussi pour du désherbage mécanique s’avère intéressant.
On peut aussi orienter cette machine en tant que préparateur de lit de semence. Il convient alors d’ajouter alors une barre de nivellement hydraulique appelée Crushbar à l’avant de la machine. Il est aussi possible de l’équiper d’un double rouleau affineur à l’arrière. Ce rouleau tube et ce rouleau barre vont permettre d’ouvrir les fers et d’affiner le sol, pour les cultures comme la betterave, le maïs ou le lin textile par exemple.
Il est possible de garder toujours les mêmes socs, ou bien d’utiliser des socs de 200 mm ou des socs droits de 50 mm pour aérer davantage le sol.
Autre possibilité : spécialiser la machine pour les déchaumages avec un rouleau Spring. Il s’agit d’un rouleau flex ou d’un rouleau double U qui maintient la machine, émiette et vient rappuyer pour faciliter la germination.
Et pourquoi pas un semoir ?
« On peut imaginer aussi équiper le Versatill d’un semoir semis direct, ajoute Gautier Deray. On l’équipe d’une trémie frontale, une ferti-box, et une tête de répartition pour avoir des descentes derrière les dents et ainsi faire du semis de couverts végétaux par exemple ». Ce cultivateur universel a pour ambition de répondre à de nombreuses spécificités et techniques culturales. •