Une croissance qui reste décevante







Le mois de septembre est désormais bien commencé avec des températures qui baissent rapidement et les pluies qui reviennent parfois très abondamment. La croissance n'arrive toujours pas à atteindre le niveau moyen attendu à cette époque.
Comme on a pu déjà l'observer, le pic de croissance fin mai a été très tardif et de faible valeur. Nous avons espéré récupérer le déficit de production d'herbe printanière grâce au maintien de la pousse estivale sans, toutefois, réussir à le résorber. Ainsi, au 19 juin nous accusions un déficit de - 1,1 tMS/ha, réduit, grâce au maintien de la pousse estivale à - 0,6 tMS/ha au 26 juillet. Aujourd'hui l'écart continue à se creuser pour se situer en dessous de la moyenne depuis 4 semaines.
Croissance moyenne de 34 kg MS/ha/j en semaine 36
Cette moyenne cache en réalité beaucoup d'hétérogénéité sur le territoire.
Plusieurs cas de figure sont observés avec parfois même des excès d'herbe qui posent question sur la valorisation de la dernière coupe. À ce propos nous avons le témoignage d'un éleveur du sud de l'Eure qui préfère broyer l'herbe sur quelques parcelles, et qui ayant un bilan fourrager conséquent pour la campagne 2024/2025 préfère prioriser la restitution de matière organique et d'éléments minéraux aux prairies qui en ont besoin.
Évidemment ce n'est pas le cas pour tout le monde...•