Un contrôle Opti’Traite chaque année, une régularité payante
La vérification des installations de traite Opti’Traite est obligatoire dans le cadre de la conditionnalité des aides Pac et pour l’adhésion à la Charte des bonnes pratiques d’élevage (CBPE), soit un contrôle tous les 12 mois. Faire vérifier la machine à traire chaque année prévient les soucis de fonctionnement et participe à maîtriser la qualité du lait. Avantages.
La vérification des installations de traite Opti’Traite est obligatoire dans le cadre de la conditionnalité des aides Pac et pour l’adhésion à la Charte des bonnes pratiques d’élevage (CBPE), soit un contrôle tous les 12 mois. Faire vérifier la machine à traire chaque année prévient les soucis de fonctionnement et participe à maîtriser la qualité du lait. Avantages.






Gagner en confort de travail et améliorer la qualité du lait
Les anomalies de niveau de vide, de pulsation et de pente du lactoduc sont les premiers défauts observés et mesurés en Normandie (source Cran 2022) lors des contrôles Opti’Traite. Et pourtant :
• un niveau de vide et une pulsation bien réglés préservent l’état des trayons et permettent des traites rapides et complètes (décrochages indésirables des griffes évités par exemple). Ces bons réglages assurent une traite confortable à l’animal et participent à limiter le risque d’infections mammaires. Un contrôle annuel de la machine à traire (et les réparations spécifiées réalisées), est donc un facteur de risque de mammites en moins. Il participe à limiter le coût des infections mammaires dû au lait jeté, au lait non produit (les vaches infectées ne pouvant exprimer tout leur potentiel), aux traitements vétérinaires… C’est aussi un gain en confort de travail à la traite lorsqu’il n’y a pas de vaches à traire sur bidon ou de vaches à traiter et à surveiller quotidiennement ;
• une pente de lactoduc correcte participe à la stabilité du vide sous le trayon mais aussi à une bonne formation et circulation des bouchons d’eau pendant le lavage et donc à un bon nettoyage des circuits de la machine à traire.
Éviter les pannes de la machine
Les dysfonctionnements d’une installation de traite sont souvent progressifs et imperceptibles, un contrôle régulier prévient les pannes potentielles et est moins traumatisant pour les animaux car les écarts de réglages sont minimisés.
Pour les robots : vérifier si le contrôle Opti’Traite est compris dans le contrat
Le robot est aussi une machine à traire utilisée 22 h/24 dont le fonctionnement doit être vérifié dans sa globalité.
L’entretien régulier des robots par un concessionnaire n’est pas équivalent à un contrôle Opti’Traite. En traite robotisée, la vérification annuelle Opti’traite est nécessaire car les opérations de maintenance faites par les techniciens SAV n’incluent pas systématiquement toutes les mesures permettant une traite correcte (débit pompe à vide, fonctionnement de la régulation, mesures des fuites sur les circuits…).
Si le contrôle Opti’Traite n’est pas inclus dans le contrat, l’éleveur ne doit pas faire l’impasse là-dessus, car il risque d’avoir des soucis de qualité du lait en plus d’une non-conformité réglementaire.
Analyser l’eau qui assure le nettoyage de la machine à traire
Le nettoyage de la machine ne peut-être parfaitement réalisé si la qualité de l’eau utilisée est mauvaise (présence d’Escherichia coli, d’entérocoques). Il existe un risque de contamination du lait et de circulation des pathogènes dans l’installation qui pourraient infecter la mamelle des vaches. Analyser l’eau qui alimente l’installation de traite une fois par an permet de limiter les risques qu’elle véhicule. À ce sujet, un des objectifs mentionné par la CBPE consiste à « s’assurer tous les ans de la bonne qualité bactériologique de l’eau utilisée pour le nettoyage du matériel de traite (analyse annuelle et bons résultats) en cas de captage privé » (rubrique 4.6).•