Thiétreville, 16e édition des journées KIP Kubota aux Ets Auber AMS
Le constructeur Kubota organise avec le réseau des journées axées sur le service après-vente à l’échelon européen. Une délégation japonaise accompagnée des spécialistes SAV de Kubota France recueillent les fruits des échanges avec les clients sur le terrain.
Le constructeur Kubota organise avec le réseau des journées axées sur le service après-vente à l’échelon européen. Une délégation japonaise accompagnée des spécialistes SAV de Kubota France recueillent les fruits des échanges avec les clients sur le terrain.








À la suite d’une première rencontre dans le Calvados aux établissements Jamotte, les agriculteurs de Seine-Maritime, clients des établissements Auber AMS, étaient conviés à leur tour à cette journée riche d’enseignements.
Lors des premières éditions de ces journées KIP (Kubota Insight Program), le constructeur cherchait avant tout des retours d’expérience des clients européens. Au fil des éditions, ces retours se sont révélés systématiquement liés « à des défauts d’entretien, graissage, filtration et lubrifiant, dans l’ordre », explique Aurélien Cossec, responsable développement service après-vente France. Fort de ce constat, ces rencontres ont évolué vers davantage d’explications du constructeur, visant à une meilleure compréhension des technologies de la motorisation diesel apparues pour répondre aux normes successives anti-pollution Stage. À cet égard, les exposés de Yannick Le Scodan, développement service après-vente Ouest France, et Jeremy Durand, inspecteur commercial pièces de rechange Nord Ouest France, ont brillamment démontré toute l’importance de bien respecter les plans d’entretien préconisés par le constructeur. L’apparition des injections modernes à très haute pression (jusqu’à 1 500 bars), des vannes EGR, des filtres à particules FAP, de l’AdBlue et de sa conservation… tous ces impacts des normes moteur diesel ont radicalement changé la donne. Ces technologies très pointues s’accompagnent d’un plan d’entretien rigoureux avec pièces et consommables préconisés par le constructeur, faute de quoi les dommages peuvent s’avérer très coûteux et nuire au final à la valeur du tracteur.
30 % de rendement, la motorisation diesel en question
« Sur 100 euros de carburant acheté, 70 euros sont perdus, c’est la dure réalité qui se cache derrière la notion des 30 % de rendement du moteur diesel, explique Yannick Le Scodan. Les normes anti-pollution de plus en plus strictes à venir, adjointes à ce faible rendement mettront bientôt un coup d’arrêt à la motorisation diesel ». D’autres technologies sortent bien des cartons, en voie de perfectionnements constants et chacune présente avantages et inconvénients : électricité, biocarburant, hydrogène… Mais avant d’engager des moyens supplémentaires à l’échelle de productions mondiales, les industriels ont impérativement besoin de connaître les politiques énergétiques retenues pour demain, conclut Yannick Le Scodan.
Qui veut aller loin ménage sa monture, pour l’heure, le statu quo, impose à chacun un minimum de rigueur pour entretenir son tracteur diesel au-delà de sa garantie constructeur.•