Système de suivi des surfaces agricoles en temps réel (3STR) : comment ça marche ?
La nouvelle Pac revoit les relations entre l’administration et les déclarants. Le droit à l’erreur permet ainsi aux agriculteurs de modifier leurs déclarations sans pénalités tandis que le Système de suivi des surfaces en temps réel vérifie la cohérence entre la déclaration et la réalité du terrain. Quelques précisions sur le fonctionnement de ce nouveau dispositif de contrôle.
La nouvelle Pac revoit les relations entre l’administration et les déclarants. Le droit à l’erreur permet ainsi aux agriculteurs de modifier leurs déclarations sans pénalités tandis que le Système de suivi des surfaces en temps réel vérifie la cohérence entre la déclaration et la réalité du terrain. Quelques précisions sur le fonctionnement de ce nouveau dispositif de contrôle.






La palette des acronymes agricoles s’enrichit avec l’entrée du petit nouveau, le “3STR” pour Système de suivi des surfaces en temps réel. Ce nouveau dispositif permet donc de “vérifier les couverts et activités sur les parcelles agricoles”. Concrètement, et à lire la documentation officielle, « les surfaces agricoles déclarées sont analysées par des algorithmes d’intelligence artificielle sur la base d’images satellite. Si les résultats obtenus sont incertains sur des parcelles, une expertise humaine est conduite en complément. Lorsque ces deux premières étapes ne permettent pas de conclure définitivement, une demande de photos géolocalisées (PGL) est envoyée aux déclarants, ainsi qu’aux organismes de services mandatés ». Et si avec tout cela les doutes persistent, alors un contrôle de l’ASP (Agence de services et de paiement) pourra être déclenché.