Revenus 2024 : toujours hétérogènes
La conjoncture très favorable du marché de la viande bovine profite pleinement aux producteurs les plus spécialisés, conventionnels ou biologiques. A contrario, l'activité céréalière des poly-éleveurs-cultivateurs plombe leurs revenus.
La conjoncture très favorable du marché de la viande bovine profite pleinement aux producteurs les plus spécialisés, conventionnels ou biologiques. A contrario, l'activité céréalière des poly-éleveurs-cultivateurs plombe leurs revenus.

Comme chaque année, l'Institut de l'élevage (Idele) publie un dossier annuel Bovins viande où il rend compte de l'évolution du résultat courant par unité de main-d'œuvre (RC/UMO) des exploitations d'élevage du réseau Inosys en fonction de leur orientation, des plus spécialisées aux plus diversifiées, vers notamment la céréaliculture. En 2024, la décapitalisation du cheptel de bovins viande s'est poursuivie mais pas au détriment des revenus des éleveurs les plus spécialisés, selon l'Idele. Ils tirent davantage profit que les autres catégories de producteurs, de la conjoncture très favorable du marché de la viande bovine et des prix en hausse. Mais la fièvre catarrhale ovine (FCO) et la maladie hémorragique épizootique (MHE) ont affecté de très nombreuses exploitations, à des degrés divers cependant.