Relations commerciales : la FNSEA demande que les producteurs négocient avant la grande distribution
Auditionné par la commission des Affaires économiques du Sénat, le 31 janvier, le président de la FNSEA Arnaud Rousseau a demandé aux parlementaires de « faire en sorte qu’il n’y ait pas de négociation entre l’industrie agroalimentaire et la grande distribution tant qu’il n’y a pas eu un accord entre les organisations de producteurs et le monde de l’industrie agroalimentaire ».
Auditionné par la commission des Affaires économiques du Sénat, le 31 janvier, le président de la FNSEA Arnaud Rousseau a demandé aux parlementaires de « faire en sorte qu’il n’y ait pas de négociation entre l’industrie agroalimentaire et la grande distribution tant qu’il n’y a pas eu un accord entre les organisations de producteurs et le monde de l’industrie agroalimentaire ».

Garantir que les producteurs s’accordent sur un prix avec les industriels avant les négociations commerciales avec les distributeurs est « important dans la construction du prix en marche avant », souligne Arnaud Rousseau. « Ça éviterait [les situations] qu’on a en ce moment, c’est-à-dire un certain nombre de grandes entreprises qui nous disent "au regard des difficultés que j’ai à négocier avec la grande distribution, je ne suis pas en mesure de vous donner plus [de tant]" », estime-t-il, en citant le cas du lait. « La question du prix est centrale » dans les revendications du monde agricole, affirme le président de la FNSEA, évoquant notamment la situation des filières d’élevage. La "marche en avant" du prix est un grand principe des lois Egalim. Or, des contrôles de la DGCCRF (Répression des fraudes) ont montré « un certain nombre d’infractions », de la part d’industriels et de distributeurs, a indiqué le ministère de l’Économie. •