Local et Facile de nouveau en selle
Avec la fin du confinement, les restaurants peuvent ouvrir à
nouveau, les mariages peuvent se tenir, la vie reprend son cours...

Arnold Puech d'Alissac, président de l'association Local et Facile, se réjouit de la reprise. En 2020, la partie « traiteur » est tombée à 3 % de l'activité, alors qu'elle représentait 20 à 25 % en 2019. Crée en 2010, l'association constituée d'une centaines d'adhérent, dont un noyau dur de 40 producteurs de Seine-Maritime et de l'Eure, a pour objectif de permettre aux agriculteurs de « répondre aux marchés auxquels ils ne peuvent pas répondre individuellement, sur les marchés publics ou de gré à gré, en conventionnel comme en bio», explique le président.
HVE NIVEAU 2 OU 3
Arnold Puech d'Alissac constate que si la demande en bio augmente, il existe la certifi cation environnementale de niveau 2 ou 3 qui peut aussi être mise en avant vers les collectivités clientes de Local et Facile. « Pour la viande, si elle n'est pas en label rouge, cela peut etre une solution pour les éleveurs, remarque-t-il. En légumes et en produits laitiers, il faut s'y intéresser aussi car le risque, c'est que les produits étrangers soient dans les clous avant nous, comme pour la bio.
C'est le cas en Belgique pour les pommes de terre, ils sont en niveau 2 ». Avec le beau temps, les cocktails vont reprendre, il y a déjà des commandes en route pour les deux salariés de l'association. « Nous sommes retenus deux fois sur trois, car on fait preuve de qualité et d'originalité. Nous ne servons pas de coca-cola et nos parts sont généreuses », s'amuse Arnold Puech d'Alissac.