Les technologies au service de la qualité de pulvérisation
Depuis le développement des pulvérisateurs, de nombreuses évolutions sont apparues sur ces matériels, mais aussi sur les outils environnants. L’objectif, améliorer la qualité de pulvérisation.
Depuis le développement des pulvérisateurs, de nombreuses évolutions sont apparues sur ces matériels, mais aussi sur les outils environnants. L’objectif, améliorer la qualité de pulvérisation.

L’évolution la plus connue - et la plus répandue - sur les matériels agricoles concerne certainement les pulvérisateurs, avec le débit proportionnel à l’avancement électronique (DPAE). Grâce à cette “option” qui n’en est plus une, le volume et la qualité d’application sont mieux maîtrisés. Aujourd’hui, de nouveaux systèmes font leur apparition sur les pulvérisateurs, avec différentes finalités. C’est au niveau des rampes que l’on en retrouve un certain nombre. Un exemple de plus en plus présent sur les pulvérisateurs récents concerne l’ajustement automatique de la hauteur des rampes. Grâce à des capteurs situés à différents endroits de la rampe, un ajustement de la hauteur de cette structure est réalisé de façon automatique. Ainsi, d’une part l’utilisateur n’a pas à ajuster manuellement la hauteur, et gagne donc en confort de travail. Mais cette option a aussi l’avantage de permettre une meilleure régularité de hauteur entre la plante et la buse, et donc une meilleure qualité de pulvérisation.
La précision du volume
Les axes de développement des options sur les pulvérisateurs concernent aussi la précision du volume d’application et l’application différenciée suivant les tronçons voire même les buses. Pour cela, 2 options ont été développées : les buses PWM (buses à pulsations) et la sélection automatique des buses. Même si la finalité peut être la même, le principe de ces deux options reste différent. Les buses PWM, aussi appelées buses à fréquences ou buses à pulsation, permettent un ajustement du volume d’application à pression constante grâce à un solénoïde. Cette pièce va permettre plusieurs micro-ouvertures/fermetures (10 à 50 par seconde) de la buse, permettant ainsi d’ajuster le débit tout en conservant la même buse et une bonne qualité d’application. La gestion de la pulvérisation se fait alors électroniquement via la console de pulvérisateur, qui permet par exemple de sélectionner la taille des gouttes.
La sélection automatique des buses permet elle, grâce à un multi-jets installé sur la rampe, une rotation de cet élément pour ajuster le choix de la buse en fonction du débit souhaité. Plusieurs buses peuvent aussi être utilisées simultanément. Comme pour les buses PWM, c’est l’électronique qui pourra sélectionner elle-même la ou les buses à utiliser en fonction du volume renseigné par l’utilisateur dans la console.
Ces options rendent aussi possible la modulation ultra précise au niveau de la rampe, et même le désherbage ciblé. C’est d’ailleurs une des orientations que prennent un certain nombre de constructeurs, avec la sortie de pulvérisateurs munis de caméras afin de détecter les adventices dans les parcelles, et dans la foulée appliquer l’herbicide uniquement lorsqu’il y a présence de ces adventices.
Les stations météo connectées
Ainsi, le matériel de pulvérisation se développe et les outils accompagnant l’agriculteur lors de la pulvérisation suivent le même chemin. L’exemple le plus développé sur les exploitations concerne les stations météo connectées. Elles permettent, entre autres, aux agriculteurs de suivre les conditions météorologiques à distance, et donc de décider de la possibilité de réaliser ses traitements phytosanitaires. Les applications liées à ces stations météo intègrent de plus en plus des outils d’aide à la décision pour aider par exemple à déterminer les potentielles plages de pulvérisation ou les risques maladie.•