La formation des exploitants
En 2020, la formation des exploitants progresse, avec des différences selon les productions et les statuts juridiques.
En 2020, la formation des exploitants progresse, avec des différences selon les productions et les statuts juridiques.

Le niveau de formation augmente entre 2010 et 2020 avec le renouvellement des générations. Il est fortement différencié selon l’âge, mais également selon les territoires et les productions. Le fait d’exercer en société est également corrélé à un niveau de formation plus élevé.
Le niveau de formation progresse avec les générations
En 2020, sur les 25 018 chefs et associés de société des exploitations professionnelles :
- moins de 1 % ont moins que le niveau brevet/BEPC ;
- 10 % ont le niveau brevet/BEPC ;
- 32 % au niveau Bac (y compris professionnel) ;
- 20 % au niveau BTS ;
- et 8 % au niveau du second cycle universitaire et plus.
Les évolutions depuis 2010 montrent une nette amélioration des niveaux de formation, découlant essentiellement du renouvellement générationnel.
Un meilleur niveau de formation dans certaines productions
La comparaison des niveaux de formation est facilitée par le calcul d’un niveau moyen agrégé pour un groupe donné. La comparaison entre systèmes de production (Otex) montre un niveau plus élevé chez les producteurs de porcs et volailles, mais aussi ovins et autres herbivores, les producteurs de fruits, les cultivateurs de grandes cultures et les maraîchers.
À l’inverse les orientations bovins viande et mixtes lait-viande se trouvent nettement en dessous de la moyenne régionale. Ces écarts se retrouvaient déjà pour la plupart en 2010.
La comparaison des niveaux de formation entre hommes et femmes chefs d’exploitation et associés de société, montre que les niveaux de formation sont équivalents dans les générations de 50 ans et +. En revanche, les femmes de moins de 50 ans ont un niveau de formation supérieur à celui des hommes.
La comparaison des niveaux de formation selon le collectif de travail auquel ils appartiennent montre aussi que les exploitants travaillant en société, à âge comparable, sont mieux formés que les exploitants individuels. •