Bovins/MHE : Elvéa appelle au « rétablissement » de l’export « dans les plus brefs délais »
Alors que les trois récents cas de MHE (maladie hémorragique épizootique) dans le Sud-Ouest de la France bloquent une partie des exportations de bovins vifs vers l’UE – malgré que le gouvernement a rapidement levé les obstacles réglementaires –, Elvéa a demandé à l’État le 28 septembre de « tout mettre en œuvre pour rétablir les flux commerciaux ».
Alors que les trois récents cas de MHE (maladie hémorragique épizootique) dans le Sud-Ouest de la France bloquent une partie des exportations de bovins vifs vers l’UE – malgré que le gouvernement a rapidement levé les obstacles réglementaires –, Elvéa a demandé à l’État le 28 septembre de « tout mettre en œuvre pour rétablir les flux commerciaux ».

Le réseau d’organisations de producteurs exhorte les autorités à obtenir des « accords bilatéraux » avec l’Espagne et le Portugal (déjà touchés par la MHE), ainsi qu’avec l’Italie, premier débouché des broutards français. Et de plaider également pour une « déclassification de la maladie au niveau européen », une demande similaire à celle exprimée par la Confédération paysanne. Par ailleurs, à l’image du Modef, Elvéa réclame aussi une indemnisation des éleveurs, car « les mesures sanitaires pourraient amener au stockage des animaux qui auraient dû être vendus ». La MHE, prévient Elvéa, « ne doit en aucun cas affecter les prix payés aux éleveurs », alors que « la pression se fait sentir sur les marchés du maigre ». Selon l'Idele, « le prix des broutards s’est raffermi » ces dernières semaines avec la réouverture du marché algérien (refermé depuis), à 3,50 euros/kg vif (charolais de 350 kg, semaine 36). Côté volumes, dans un contexte de décapitalisation, les exportations de broutards ont chuté de 7 % sur un an (du 1er janvier au 20 août), à 609 000 têtes. •