Tracteurs de Noël : un carton plein pour JA 76
Durant les fêtes, en différents lieux, JA 76 a organisé ses défilés de tracteurs de Noël.
Un moyen de communication très efficace qui attire les foules et plaît au plus grand nombre.
Durant les fêtes, en différents lieux, JA 76 a organisé ses défilés de tracteurs de Noël.
Un moyen de communication très efficace qui attire les foules et plaît au plus grand nombre.












En décembre, dans la torpeur des longues soirées d’hiver, les défilés de tracteurs de Noël organisés par les Jeunes agriculteurs de la Seine-Maritime durant les fêtes de fin d’année sont un moment très attendu, une “parenthèse enchantée” en quelque sorte qui concourt à dynamiser le centre des villes traversées mais surtout les villages ruraux du département.
Concourir à la magie de Noël
Cette année encore, pour leur troisième édition consécutive, les JA se sont fortement investis pour faire grossir les cortèges de machines agricoles décorées, proposer davantage d’illuminations et créer des thématiques qui plaisent aux plus petits, De leur côté, les communes traversées sont de plus en plus nombreuses à les aider pour démultiplier l’événement et susciter toujours plus d’ambiance à quelques heures de Noël.
La communication tout autour de ces défilés est également croissante. Sur les réseaux sociaux, les photos et les vidéos des défilés sont légion et virales, les jeunes, les familles et les communes n’hésitant pas à partager et à liker.
Un engouement certain
À Bosc-le-Hard, Julien Barré, 25 ans, président JA du canton et salarié de la coopérative de teillage du Vert-Galant, n’en revient toujours pas. « Nous qui sommes si souvent décriés dans notre métier, nous étions attendus, encouragés, félicités. ça fait du bien. ». Vingt-cinq JA s’étaient mobilisés pour l’occasion et le cortège comptait 22 tracteurs.
« C’est notre seconde participation du canton aux défilés. Sa mise en place a été facilitée par l’aide de Pierre-Antoine Dehays, notre ancien président de canton, qui connaît bien les maires des villages traversés, précise-t-il. Nous avions cette année un plateau thématique avec la Reine des Neiges qui a fait un carton auprès des enfants. » « Au point d’arrivée, à Bosc-le-Hard, nous comptions jusqu’à 3 500 personnes qui nous suivaient. Nous nous sommes joints à la parade blanche organisée par la commune et à son marché de Noël. On nous y a accueilli avec du vin chaud, c’était très sympa ».
Une forme de reconnaissance aussi car pour s’impliquer personnellement dans un tel défilé, cela demande du temps et... du carburant. « Pour préparer le tracteur, il faut compter plus d’une journée et demi de travail et deux à trois heures pour le remettre en l’état », souligne Julien Barré.
De son côté, fort du succès déjà rencontré l’année dernière par l’opération des JA, la commune a profité de l’occasion pour donner plus d’ampleur au feu d’artifice qui clos le défilé.
« L’année prochaine nous envisageons déjà de programmer deux dates et sommes à la recherche de communes sur le canton pour nous accueillir », conclut le jeune homme.
Une perception du métier qui s’améliore
À Envermeu, le constat est le même qu’à Bosc-le-Hard. « Cet événement suscite beaucoup d’engouement et améliore notre image, explique Mathieu Vepierre, 38 ans, président du canton de Eu-Envermeu depuis quatre ans, et polyculteur-éleveur laitier à Saint-Jacques-d’Aliermont. Cette année nous avions 19 tracteurs, comprenant 40 JA chauffeurs et animateurs. Nous avions deux dates en soirée. Le parcours était semblable à celui de l’année dernière mais nous avons dû remettre celui du 18 décembre au 21 pour cause de pluie. Nous avions prévenu les gens sur Facebook et tout s’est bien passé ». « Les communes nous accueillent toujours très bien, ajoute Mathieu Vepierre. Certaines s’engagent fortement à nos côtés. Pour exemple, nous avions cette année un plateau avec un thème Disney, Londinières et son association de location de costumes nous ont prêté main-forte et la commune a pris en charge la location. Et puis trois grandes surfaces ont fait don de bonbons à distribuer. Nous les en remercions. Les enfants étaient ravis ». D’année en année, Mathieu constate que le regard porté sur le métier s’améliore : « dans les commentaires postés sur les réseaux sociaux à la suite de notre passage, je note des encouragements et le fait que les gens prennent conscience de l’importance d’être souverain sur le plan alimentaire. »
Des JA sollicités
Dans les départements limitrophes, d’autres syndicats de JA sont intéressés pour développer l’événement sur leur territoire. En Seine-Maritime, rendez-vous est déjà pris pour l’année prochaine. •