Maschio Gaspardo : Campo P-32, un équipement “à la carte”
La SCEA de la Mallet a choisi de s’équiper d’un pulvérisateur Maschio Gaspardo. Un outil standard mais polyvalent et adaptable aux besoins de chaque exploitation.
La SCEA de la Mallet a choisi de s’équiper d’un pulvérisateur Maschio Gaspardo. Un outil standard mais polyvalent et adaptable aux besoins de chaque exploitation.






Choisir un pulvérisateur, cela ne repose pas toujours uniquement sur les options et la technologie. À la SCEA de la Mallet, en tout cas, ce ne sont pas les éléments qui ont conduit à l’acquisition d’un Campo P-32 de la marque Maschio Gaspardo. L’exploitation affiche le portrait relativement “classique” des exploitations laitières du pays de Caux : 120 vaches laitières et 135 ha, avec, dans l’assolement de la betterave (12 ha), du lin (25 ha) et du maïs (35 ha). Un système qui suppose une forme de polyvalence du matériel. « Il nous fallait un outil simple et à un coût adapté », résume Régis Leborgne, qui gère avec son fils Paul, la SCEA.
Rampes aluminium et suspension pendulaire
Le Campo P-32 répond à ces exigences. « C’est un produit standard, simple et avec un bon rapport qualité-prix », admet Alexandre Quenel, vendeur démonstrateur chez Novagri, concessionnaire Maschio Gaspardo à Sasseville. « Mais son avantage c’est qu’il est très facilement ajustable aux besoins de l’utilisateur. Il s’adapte à tous les besoins ». Pour Régis Leborgne, l’un des critères était par exemple que le pulvérisateur ne soit pas freiné. Un surcoût inutile pour une exploitation qui est très concentrée autour du corps de ferme, et qui ne suppose donc pas beaucoup de parcours sur route. « Le frein n’est pas obligatoire lorsque la charge est inférieure à 3,5 tonnes », rappelle Alexandre Quenel.
Pour alléger l’ensemble, le pulvérisateur de la SCEA de la Mallet a ainsi été équipé de rampes aluminium de la marque Pommier. « Nous avions jusqu’ici une rampe de 24 mètres. Mais là, nous avons choisi une rampe de 27 mètres avec 9 tronçons », poursuit Régis Leborgne. Le catalogue Maschio Gaspardo prévoit une largeur variant de 15 à 36 mètres, et de 5 à 11 tronçons, mais en rampes aluminium Pommier, le choix se “restreint” à des largeurs de 21 à 28 mètres pour 7 à 11 sections. Toutes les rampes bénéficient d’une suspension double pendulaire destinée à stabiliser l’outil lors de la pulvérisation.
Circulation semi-continue et manches à air
La circulation des bouillies peut aussi être paramétrée en fonction des besoins. « Nous avons choisi une circulation semi-continue qui évite les dépôts. » Surtout, ce système permet d’amorcer toutes les buses dès le premier passage. Il peut être implémenté de l’option Spray IQ de fermeture automatique buse à buse qui apporte une précision optimale au déclenchement de la pulvérisation. Une solution particulièrement utile, par exemple, sur pommes de terre pour traiter les premiers plants en bout de rang. Un choix que n’a pas fait Régis Leborgne, par souci d’économie. « Nous n’avons pas pris cette option qui ne nous paraissait pas utile pour nos conduites de culture ».
Parmi les autres options possibles sur la gamme Campo, notons la possibilité d’inclure un système anti-dérive par manche à air particulièrement intéressant pour les traitements bas volume, et un timon à articulation hydraulique. Reste à la SCEA de la Mallet à mettre à l’épreuve ce nouveau pulvérisateur dans les semaines qui viennent.•
Choisir aussi un environnement commercial
Maschio Gaspardo est une marque montante en Seine-Maritime, surtout en pulvérisateurs. « C’est une marque que l’on découvre un peu dans le secteur », admet Régis Leborgne. Mais l’exploitant cauchois se sent aussi rassuré par l’environnement commercial. « Il y a trois ans de garantie sur ce pulvérisateur, et c’est aussi cela qui nous a fait l’acheter », poursuit l’agriculteur, qui recherche un service après-vente irréprochable. Constructeur de gamme longue, l’Italien a ainsi séduit le groupe Novagri, qui veut suivre ses clients sur le long terme. « Maschio Gaspardo, c’est un groupe européen solide et qui a fait ses preuves, même en Allemagne, relève Éric Godefroy, directeur général du groupe Novagri – GFG – Groupe Familial Godefroy. C’est très important pour nous de commercialiser des marques d’un constructeur qui assure, et que l’on sait pérenne dans le temps. »