L’agriculture ne peut financer seule le soutien à l’Ukraine
La FRSEA de Normandie a donné une conférence de presse en préambule du congrès de la FNSEA la semaine dernière. Elle a souhaité attirer l’attention sur la filière céréales qui souffre du soutien européen à l’Ukraine.
La FRSEA de Normandie a donné une conférence de presse en préambule du congrès de la FNSEA la semaine dernière. Elle a souhaité attirer l’attention sur la filière céréales qui souffre du soutien européen à l’Ukraine.






Réunis au silo Natup de Vieux-Manoir, les responsables de la FRSEA, sous la houlette d’Anne-Marie Denis, ont pris la parole mardi dernier. Car, si on en parle peu, la situation des producteurs de céréales se dégrade. En cause, le soutien européen à l’Ukraine : « Les ports de la mer Noire fermés, l’Europe a ouvert ses frontières pour permettre à l’Ukraine d’exporter et de vider ses silos », ont relaté Anne-Marie Denis (FRSEA Normandie), Amaury Levesque (FNSEA 27) et Bruno Ledru (FNSEA 76). Cet accord UE-Ukraine porte aussi sur le sucre, les œufs et la volaille. Résultat, les exportations ukrainiennes vers l’Europe ont explosé : « elles ont été multipliées par 20 en céréales », affirme Fabrice Moulard, secrétaire à la Fédération des oléoprotéagineux (Fop), passant de 215 000 à 5 millions de tonnes !