Avec Impuls’Agri, NatUp promeut la diversité des métiers
Pour sa seconde édition d’Impuls’Agri, NatUp a fait la promotion de 18 univers de métiers agricoles regroupant près de 150 professions. Objectif : susciter des vocations et attirer des talents dans des métiers souvent méconnus des jeunes.
Pour sa seconde édition d’Impuls’Agri, NatUp a fait la promotion de 18 univers de métiers agricoles regroupant près de 150 professions. Objectif : susciter des vocations et attirer des talents dans des métiers souvent méconnus des jeunes.
Ce 5 mai, Margaux, Vital, Jeremy et Valentin, étudiants à l’ESA d’Angers (49) ou au lycée agricole du Neubourg (27), se mélangent aux 400 jeunes présents sur le site de NatUp à Saint-Vaast-d’Équiqueville. C’est l’occasion pour eux de découvrir bien des métiers dont ils ne connaissent que peu, voire pas du tout, l’existence. Cette démarche de la coopérative s’inscrit dans un besoin de recrutement du groupe toujours important (100 CDI sont créés annuellement) et un engagement fort à l’intégration de jeunes par le biais de l’alternance (60 à 70 alternants sont formés par le groupe tous les ans). « Chez NatUp nous avons près de 150 métiers différents, explique Marion Demouge, responsable de la communication, en charge de cette seconde édition d’Impuls’Agri. Notre objectif n’est pas tant de recruter directement ces jeunes ou de récupérer des CV que de semer une petite graine chez bon nombre d’entre eux pour leur faire entrevoir les métiers utilisateurs de data agricole, d’agriculture de précision, d’agroécologie et de compétences dans l’organisation, le transport et la structuration de filières ».
Une organisation millimétrée
Accueillir autant de jeunes demande une organisation millimétrée. Pour ce faire, la coopérative a déployé de grands moyens et mis à contribution un nombre conséquent de ses collaborateurs chargés d’expliquer l’univers coopératif et leur métier. Ateliers aux champs, conférence sur l’agriculture comme solution à l’amélioration du bilan carbone et “speedmeeting” savamment orchestré ont ponctué la journée. « Nous y avons réfléchis avec soin pour intéresser le plus grand nombre et avons cherché l’interactivité et la transversalité des thématiques, ajoute Marion Demouge. Car tous n’ont pas le même niveau d’études. MFR de Coqueréaumont, UniLaSalle Rouen, CFA de Canappeville (27), UIMM Rouen-Dieppe, etc., chaque établissement présent s’est chargé en amont d’y envoyer la classe de son choix ». « Il faut donc pouvoir cerner rapidement leurs attentes pour bien répondre à leurs questions », explique Thierry Pustoc’h, technico-commercial NatUp chargé d’expliquer son métier lors du speedmeeting.
Des métiers en tension
Cette journée est aussi l’occasion pour NatUp de communiquer sur des métiers « en tension ». « Le commerce intéresse beaucoup moins les jeunes générations et il est assez difficile de trouver des technico-commerciaux, précise Marion Demouge. Il en va de même des responsables de productions animales ». Communiquer, encore et toujours, est alors le meilleur moyen de faire bouger les lignes. •