Ukraine, grippe aviaire : la filière avicole « en détresse »
Dans un communiqué commun, le Cifog, Anvol et le CNPO* appellent le gouvernement à la rescousse. Gravement touchée par la guerre en Ukraine qui fait flamber le prix de l'alimentation animale, de l'énergie, etc., et donc du coût de production, la filière avicole subit également une grave crise en raison de la grippe aviaire. Le 6 avril, la France comptait près de 1 200 foyers en élevage (1 196 exactement), 45 cas en faune sauvage et 22 cas en basse-cours. Plus de 10 millions de volailles ont été abattues depuis le mois de novembre 2021. En conséquence, les trois interprofessions demandent au gouvernement un important train de mesures parmi lesquelles « l'indemnisation à 100 % des pertes économiques des élevages jusqu'à la remise en place effective des animaux, y compris au-delà de la date de fin des restrictions sanitaires ». Elles lui demandent aussi de renforcer l'accompagnement financier de l'activité partielle. « En effet, près de 10 000 emplois sont aujourd'hui concernés par un arrêt d'activité en raison de l'influenza aviaire (Sud-Ouest et Pays de la Loire) », précise le communiqué.
* Comité interprofessionnel des palmipèdes à foie gras (CIFOG), Interprofession volailles de chair (ANVOL) et Comité national pour la promotion de l'oeuf (CNPO).